|  Le ‚Nibelungenlied' 
                (la ‚Chanson des Nibelungen') Le ‚Nibelungenlied' date de 1200 
                environ et fût rédigé en moyen haut allemand sous forme de strophes. 
                Le nom du poète n'est pas connu. On suppose que Wolfger von Erla, 
                qui à cette époque-là était évêque de Passau en avait donné l'ordre. 
                Parmi les contemporains du poète inconnu comptent entre outre 
                Walther von der Vogelweide et Wolfram von Eschenbach. Le titre 
                moderne ‚Nibelungenlied' a son origine dans le dernier demi-vers 
                de la dernière strophe, qui termine dans plusieurs manuscrits 
                par les mots daz ist der Nibelunge liet. L'histoire était verbalement 
                divulguée pendant de nombreux siècles. Les références historiques 
                remontent jusqu'au cinquième siècle, époque de la migration des 
                peuples. Pour cette raison ce poème ne reflète pas les évènements 
                d'une époque déterminée. Le ‚Nibelungenlied' unit plutôt de manière 
                poétique différents faits et des cycles de légendes datant de 
                l'époque entre le cinquième et la fin du douzième siècle. Le nombre 
                relativement grand de manuscrits consacrés au ‚Nibelungenlied' 
                qui existent encore montre que cette forme de poèsie devait être 
                très populaire vers 1200 et pendant les siècles suivants. Au début 
                des temps modernes le ‚Nibelungenlied' tombait presque complètement 
                dans l'oubli jusqu'á 1755, moment ou le manuscrit C fut redécouvert 
                à Hohenems (Autriche). Ce manuscrit, acheté à son propriétaire 
                princier à l'aide de fonds dégagés par le Landesbank Baden-Württemberg 
                en 2001, a été confié à la Badischen Landesbibliothek Karlsruhe. 
                Il fait l'attraction même de l'exposition. Cette exposition offre 
                aux visiteurs pour la première fois la possibilité de voir les 
                trois principaux manuscrit sous le même toit. Normalement ils 
                sont gardés à Munich (manuscrit A), à St. Gall (manuscrit B) et 
                à Karlsruhe (manuscrit C).  Les 
                textes sont traduisses par Oiliver Neubauer |